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A vos agendas: « les économistes dans la Cité » pour fêter les 20 ans du Conseil d’Analyse Economique (CAE)

En juillet 1997 naissait le Conseil d’analyse économique, sous
l’impulsion de Lionel Jospin. Pour marquer son vingtième
  anniversaire, le CAE organise le 4 juillet au matin, un colloque en
  partenariat avec l’AFSE, l’AJEF et PSE, associant tous les membres
du CAE depuis sa création ainsi que des représentants du monde de la
  décision économique, des /think tanks/ et des médias.

À cette occasion sera présentée une nouvelle note du CAE intitulée
« Les économistes dans la cité », corédigée par Agnès Bénassy-Quéré,
  Olivier Blanchard et Jean Tirole. Cette note formulera des
recommandations concrètes pour faire progresser encore l’interaction
entre le monde la recherche, celui de la décision publique et,
enfin, celui des médias. Le colloque sera l’occasion de débattre
plus généralement du chemin parcouru et de ce qui reste à faire, et
d’aborder la question difficile des convergences et divergences
entre économistes.

Vous êtes cordialement invité(e) à participer à cet événement et
nous réjouissons à l’avance à l’idée de célébrer cet anniversaire
avec vous.

Bien à vous

L’équipe permanente du CAE

*Les places étant limitées, nous vous conseillons de vous inscrire
dès que possible*

Consultez le programme en cliquant ici 

Validez votre participation : Oui ou  Non, je ne suis pas disponible

PSE, 48 boulevard Jourdan, 75014 PARIS

Retrouvez les quatre lauréats 2017 des Grands Prix de la Finance pour tous et leur « production pédagogique »

La remise des Grands prix s’est tenue le 15 juin au siège de La Banque Postale, partenaire et principal sponsor de cette édition.  Une cérémonie très conviviale, qui a permis à l’assemblée de visionner les œuvres des lauréats et d’approfondir les sujets choisis par ces derniers.

Le thème 2017 « Les nouveaux mots de l’économie », a manifestement séduit et intéressé les étudiants qui ont participé à ce Grand prix. La cérémonie a eu lieu en présence de Christian NOYER, Président de notre association et Rémy WEBER, Président du Directoire de La Banque Postale, sponsor du Grand prix, ainsi que des membres du jury (1), et d’un large public. Au total, près de 30 productions pédagogiques ont été réalisées par quelque 50 étudiantes et étudiants, issus de formations très diverses : école de commerce, de journalisme, université, BTS…

Premier prix: le Big Data

Segolene-Claudel-ESC-Dijon

Ségolène Claudel (ESC Dijon) a reçu le premier prix d’une valeur de 1 500 €, pour sa production sur le thème du Big Data. Une animation très claire sur les enjeux et les questions sociétales que pose le Big data. Ségolène a choisi de traiter ce sujet en s’appuyant sur les problématiques que se pose une consommatrice lambda, qui, tout au long de sa journée, effectue de nombreux actes (téléphoner, acheter en ligne, se servir des réseaux sociaux…), sans savoir vraiment que l’ensemble de ces données sont stockées. Son choix s’est porté vers un thème en lien à la fois avec sa formation professionnelle, le commerce international, et avec son hobby, les nouvelles technologies.

Deuxième prix : le Bitcoin

Ines El Kaladi et Iris Ouedraogo, en Master à l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, ont reçu le deuxième prix d’une valeur de 1 000 €, pour leur œuvre sur le  Bitcoin.  Le sujet traite des avantages de cette nouvelle monnaie électronique dématérialisée, mais également de ses risques pour les utilisateurs.

Les lauréates n’ont pas pu se rendre à la remise de leur prix, qui leur sera envoyé très prochainement.

Troisième prix : Le Bitcoin

Anastasia-Melachrinos-en-licence-d-economie-a-Paris-1-Pantheon-Sorbonne

Anastasia Melachrinos, en licence d’économie à Paris 1 Panthéon-Sorbonne, a reçu le troisième prix d’une valeur de 500 € (chèque cadeau) des Editions Dunod pour sa production sur le Bitcoin. Une infographie très détaillée et documentée sur le fonctionnement, les avantages et les risques, ainsi qu’un récapitulatif de l’histoire de cette nouvelle monnaie électronique. Un mécanisme pédagogique que cette étudiante maîtrise très bien puisqu’elle a par ailleurs créé un site Internet, l’éco en schéma.

Un travail à retrouver ici: http://www.lafinancepourtous.com/html/IMG/pdf/Grand_Prix_2017.pdf

Quatrième prix : L’Uberisation

Samuel Balthazard(BTS Négociation et Relation Client – lycée Marie Curie d’Échirolles), a reçu le prix « Coup de pouce » de La finance pour tous, pour sa vidéo sur l’Uberisation. Pascale Micoleau-Marcel, déléguée générale de notre association lui a remis un chèque cadeau d’une valeur de 250 €, et a rappelé l’importance de notre partenariat avec l’Education nationale. Invitées à monter sur scène, Catherine Gazon, enseignante de Samuel Balthazard et Corinne Pasco, IPR de l’académie de Paris, ont évoqué le partenariat qui nous unit et l’intérêt que trouvent les enseignants à l’utilisation de nos nombreux modules et à nos diverses actions communes.  Samuel a choisi de traiter ce thème sous la forme d’une animation mettant en scène trois générations, et en soulignant les avantages et les risques de ces plateformes digitales qui bousculent certains pans de l’économie traditionnelle.

Le jury de ce Grand prix était composé de :

  • Christian Noyer, Président de La finance pour tous ;
  • Pascale Micoleau-Marcel, déléguée générale de La finance pour tous ;
  • Laurence Adeline, du Ministère de l’Education nationale ;
  • Mouna Aoun, de la Banque Postale ;
  • Florence Martin, des éditions Dunod ;
  • Jézabel Couppey-Soubeyran, économiste, Université Paris 1 ;
  • Jean-Louis Picot, du Parisien Economie ;
  • Frédéric Allary, de l’agence Ask Media et
  • Brice Tailly, Ministère de l’Economie et des Finances, « les cafés économiques de Bercy ».  

 

Grand-prix-2017-La-finance-pour-tous

Mouvements et nominations de juin 2017

Vincent Giret est nommé directeur de la radio France Info. Rédacteur en chef au Monde, il collaborait depuis septembre 2014 comme chroniqueur économique à France Info. Il remplace Laurent Guimier qui devient directeur délégué aux antennes et contenus de Radio France, en remplacement de Frédéric Schlesinger, parti pour Europe 1.

Agnès Molinier est nommée rédactrice en chef du journal de 20 heures sur France 2. Elle remplace Agnès Vahramian.

Peter Stebbings est correspondant Sport et Lifestyle en Chine pour l’Agence France Presse. Il était auparavant rédacteur pour la rubrique Sport à Paris.

Retrouvez le compte rendu du petit-déjeuner débat sur le Brexit avec Jean-Michel Six, chef économiste chez S&P Global Ratings, et une note sur le commerce extérieur et les faiblesses structurelles françaises

Petit déjeuner du 12 juin 2017 avec Jean-Michel Six, Chef économiste chez S&P Global Trading

. Un an après le Brexit, le Royaume Uni va « entrer dans le dur » …et les difficultés

. La croissance française devrait atteindre 1,7% à 1,8% en 2017 contre 1,1% l’an dernier

. Le contexte électoral en France et en Allemagne renforce l’optimisme pour la zone euro

Après le référendum du 23 juin 2016 en faveur d’une sortie de l’Union Européenne,

l’économie britannique a continué à enregistrer d’assez bons résultats au 2ème semestre 2016 (une année qui s’est conclue sur une croissance de 2%) et durant les premiers mois de 2017, constate Jean-Michel Six, Chef économiste chez S&P Global Trading. Elle a bénéficié de deux facteurs exceptionnels, la dévaluation de 20% de la livre sterling qui a rendu la monnaie locale très compétitive, tout en continuant à bénéficier du libre accès au marché européen. Mais, maintenant que la sortie de l’Union est officiellement actée, le pays « va entrer dans le dur » : l’inflation est réapparue (elle s’approche de 3%) mordant d’autant plus sur le pouvoir d’achat que les salaires n’évoluent pas en raison du grand nombre d’emplois précaires ; les premiers signes de ralentissement de la demande intérieure apparaissent ; une grande incertitude pèse sur les investissements directs étrangers qui représentent 6% du PIB britannique et, dès à présent, le secteur immobilier subit des transferts vers certains pays européens. Avec, en toile de fond « une crise politique majeure » après l’échec du Premier Ministre aux élections législatives anticipées du 8 juin, doublée d’une situation sociale instable au regard de la nature des emplois créés, trop souvent temporaires et partiels, notamment sous forme des fameux « contrats 0 heure ». Une situation qui ne plaide pas forcément pour un « soft brexit » prévient Jean-Michel Six, Theresa May peut être amenée à défendre une ligne dure pour renforcer sa position, très affaiblie, auprès de son gouvernement

Les négociations sur la sortie de l’UE, qui commenceront officiellement le 19 juin, seront difficiles, estime le chef éonomiste. On ne peut écarter l’hypothèse d’un « non accord » qui inciterait le Royaume-Uni à opter pour une dérégulation complète de ses activités économiques et à se transformer en « Singapour sur Tamise ». Il est trop tôt pour savoir si une partie des activités de la City sera relocalisée dans l’Union Européenne et, si oui, qui va en bénéficier : Paris, Francfort, Dublin, Luxembourg?. Face à ces inconnues, la situation en Europe continentale apparaît plus favorable. Et « les deux principaux pays de la zone euro, l’Allemagne et la France, devraient sortir renforcés en 2017 sur le plan économique, politique et institutionnel » dans la perspective d’une majorité parlementaire en France pour le président Emmanuel Macron, à l’issue des législatives, et d’une victoire électorale en Allemagne pour Angela Merkel en septembre prochain. Les politiques économiques qui devraient en découler, notamment en France, justifient le plus grand optimisme de l’agence de notation S&P, pour l’Hexagone mais aussi pour la zone euro en général.

Après un taux de croissance encore modeste l’an dernier (1,1%) le PIB français devrait atteindre 1,7% cette année, voire 1,8%, estime Jean-Michel Six. « Un net retour de la confiance est perceptible depuis quelques semaines en France mais aussi dans la zone euro» explique-t-il. Mais il faut tenir compte du décalage dans le temps entre le moment de l’expression politique, issue des urnes, et celui où ses effets se font sentir sur l’édifice économique. D’où la crainte de ne pas voir le taux de chômage français descendre à 7,5% de la population active avant un « certain temps ». Un temps difficile à évaluer plus précisément. Mais pour ce qui est des autres pays européens, l’Italie continue à être « un facteur de risque important ». 

SM

Retrouvez en cliquant ici l’étude de S&P sur le commerce extérieur.

Retrouvez en cliquant ici les précédents petits-déjeuners.

AJEF – Cycle de formation avec le Conseil d’orientation des retraites (COR) – Prochaine session le 2 juin

Parce que le sujet de la retraite occupe toujours une place importante dans l’actualité et les débats politiques, le Conseil d’orientation des retraites (COR), organise, pour les adhérents de l’AJIS et de l’AJEF, un cycle de formation sur mesure afin de permettre aux journalistes de mieux comprendre l’architecture et le fonctionnement du système de retraite français, d’en décoder les grands enjeux et d’identifier les pistes de réforme éventuelle. Ce cycle de formation, organisé en huit sessions, sera l’occasion de poser toutes vos questions aux experts du COR qui ont accepté de se mettre à disposition pour aborder les sujets d’actualité.

Les sessions seront organisées sous la forme de présentations par les membres du secrétariat général du COR suivies d’un débat avec les participants.

Le 2 juin (8h30-10H30) – Public-privé : les fonctionnaires sont-ils vraiment avantagés ? 

La première heure sera consacrée à cette thématique : Les différences de règles entre les régimes ; les rapprochements déjà entrepris avec les réformes ; la réversion et les droits familiaux ; les régimes spéciaux ; vers un alignement des règles du public sur celles du privé ?
Dans un second temps, Pierre-Louis Bras et Yves Guégano, respectivement Président et Secrétaire général du COR, se tiendront à la disposition des journalistes présents pour faire un point technique sur les modes de calcul des pensions (annuités, points, comptes notionnels) et le bilan de ce cycle de formation.

Le programme complet des sessions est à retrouver ici.

Aspects pratiques : Il est préférable d’assister aux trois premières sessions généralistes, afin de pouvoir suivre aux mieux les sessions thématiques, qui sont davantage « à la carte ». Les inscriptions seront prises par l’AJEF pour chaque session auprès de Nadine Decorce, assistante de l’association, par mail à ajefassociation@gmail.com

Mouvements et nominations de mai 2017

Rémy Dessarts est désormais rédacteur en chef de la rubrique économie du Journal du Dimanche. Il était auparavant producteur pour Tempora.prod, le studio de production en charge des publications du groupe Lagardère. Il conserve son poste.

Frédéric Taddéi succède à Frédéric Beigbeder à la rédaction en chef du magazine Lui.

Frédérick Cassegrain a quitté son poste de MANAGING directeur du magazine Marianne. Il devient directeur du journal de presse quotidienne régionale Paris-Normandie. Katherine Menguy, managing directrice adjointe a quitté le magazine ainsi que Joseph Macé-Scaron, qui était directeur éditorial.

Catherine Roig est directrice éditoriale de l’hebdomadaire Version Femina. Elle succède à Constance Poniatowski. Catherine Roig quitte son poste de rédactrice en chef de la rubrique « Lifestyle et vie privée » du magazine Elle.

Julien Mivielle est nommé correspondant dans le domaine de l’énergie à l’AFP, à Paris. Il quitte son poste au bureau international, et son poste de secrétaire de rédaction au bureau économie.

Les lauréats du Prix du Meilleur Article Financier 2017 sont, dans la catégorie « Jeunes Journalistes », Marie Dancer (adjointe au chef du service économie de La Croix; membre du bureau de l’Ajef) et dans la catégorie « Journalistes Confirmés » Pascal Riché (Grand Reporter au Nouvel Observateur)

La Banque de France, 
Lire l’Economie, 
et l’Ajef

Marie Dancer et Pascal Riché remportent le Prix du Meilleur Article Financier 2017

Anne Le Lorier, premier sous-gouverneur de la Banque de France, a remis, vendredi 9 juin 2017, le Prix du Meilleur Article Financier à Marie Dancer et Pascal Riché. Organisé en partenariat avec l’A.J.E.F. (Association des Journalistes Économiques et Financiers) et Lire l’Économie, avec le soutien de la Banque de France, ce prix récompense deux journalistes de la presse écrite pour une série d’articles, une enquête ou une analyse particulièrement pertinente. Deux catégories étaient ouvertes : « Jeunes journalistes » (moins de 40 ans) et « Journalistes confirmés » (plus de 40 ans).

Après appel à candidatures auprès des rédactions, 62 journalistes (35 dans la catégorie « Jeunes journalistes » et 27 dans la catégorie « Journalistes confirmés ») avaient envoyé leurs écrits (162 articles). Au terme de trois réunions, le jury a établi le palmarès suivant :

Dans la catégorie « Jeunes journalistes », le prix a été décerné à Marie Dancer, journaliste à « La Croix », pour ses articles : « Theresa May cherche encore sa voie », « La fébrilité s’accroît en Grande-Bretagne », « La mobilité, un atout pour l’emploi ? ».

Étaient finalistes dans la même catégorie :

  • Clément Lacombe, Le Point,
  • Guillaume Maujean, Les Échos.
    Dans la catégorie « Journalistes confirmés », le prix a été décerné à Pascal Riché, journaliste à « L’Obs », pour son article « La Sardex, la petite monnaie qui monte, qui monte ». Étaient finalistes dans la même catégorie :
  • Éric Albert, Le Monde,
  • Solène Davesne et Cécile Maillard, L’Usine Nouvelle.Le soutien de la Banque de France au Prix du Meilleur Article Financier marque l’engagement de l’institution dans la diffusion des analyses économiques et financières auprès du grand public.

photo prix article financier

Pour ceux qui n’ont pas pu assister à l’atelier du 23 mai sur « Le revenu universel, une piste pour les réformes ou un leurre? » ou souhaitent retrouver la note de l’OCDE, cliquer ici

La polémique autour du « revenu universel », ou « revenu de base », a un avantage majeur: éclairer les problèmes que posent de plus en plus les formes traditionnelles de garanties de ressources;  et mettre en évidence les lacunes des mécanismes sociaux qui dépendent largement des revenus ou de la situation de l’emploi. La Finlande en teste déjà l’intérêt et d’autres pays prévoient des essais, comme les Pays-Bas et le Canada. 

Peut-on, doit-on, financer un transfert public universel ? Qui seront les gagnants et les perdants ? Un tel système permettrait-il de réduire la pauvreté ou aboutirait-il à une nouvelle forme de trappe à pauvreté?
Stefano Scarpetta, directeur de l’emploi, du travail et des affaires sociales de l’OCDE  a décrypté la note d’information de l’OCDE consacrée à ce sujet brûlant et complexe que vous pouvez retrouver ici

Pour toute précision, merci de contacter Herwig Immervoll, (01 45 24 92 14), James Browne(01 85 55 60 86) ou Michael Förster (01 45 24 92 80) de la division de l’Emploi et des revenus de l’OCDE »
Vous pouvez, également, trouver d’autres informations sur ce sujet grâce au lien 

http://www.oecd.org/fr/emploi/future-of-work.htm

 

Retrouvez tous les ateliers de l’OCDE ici.

Compte-rendu du petit-déjeuner avec Michel Combes, directeur général d’Altice et Michel Paulin, directeur général de SFR sur le thème « Altice-SFR : après le foot, le rêve américain ? »

 Petit déjeuner Ajef du 17 mai 2017 avec

Michel Combes, directeur-général d’Altice et Michel Paulin, directeur-général de SFR

 

. « Nous restons le meilleur acteur télécoms dans les pays où nous intervenons »

. « Le sport et le divertissement correspondent à l’attente de nos clients »

. « Notre niveau d’endettement est cohérent avec ce que nous sommes »

 

Mardi 23 mai, SFR est devenu Altice. L’annonce a été faite à New York où le groupe vient de faire son entrée en bourse. Une seule marque pour clarifier l’offre commerciale, telle est la volonté des dirigeants de l’entreprise. Quelques jours avant cette annonce, Michel Combes, directeur-général d’Altice et Michel Paulin, directeur-général de SFR, répondaient aux questions des membres de l’Association des Journalistes Economiques et Financiers.

La stratégie de convergence dans laquelle s’est engagée SFR, en appui sur trois piliers – l’investissement dans les réseaux, la mutation vers le digital et l’attention apportée au contenu –  donne de bons résultats, a affirmé Michel Combes, directeur-général d’Altice et PDG de SFR, lors du petit déjeuner Ajef. Il a rappelé que l’objectif d’Altice, maison-mère de l’opérateur SFR, était de permettre à l’opérateur télécoms de disposer du « meilleur réseau » permettant de fidéliser les clients existants et de leur offrir de nouveaux services. En 2016, SFR a investi quelque 2 milliards d’euros dans les réseaux.

« Nous restons le meilleur acteur télécoms dans les pays où nous intervenons », a-t-il affirmé tandis que, de son coté, Michel Paulin, directeur-général de SFR insistait sur le fait que l’opérateur avait rattrapé son retard sur le territoire français, aussi bien pour le fixe que pour le mobile.  A ce sujet et concernant le différend qui oppose SFR à Orange, via les tribunaux, le directeur-général de SFR a estimé que les deux parties devaient « revisiter » l’accord initial conclu afin d’étendre la couverture du territoire et qui, pour l’heure, ne répond pas aux attentes de SFR.

Interrogé sur le sport et le divertissement, l’axe de développement (outre la presse) sur lequel parie Altice-SFR, Michel Combes explique que ces secteurs « correspondent à l’attente de nos clients » et qu’il faut continuer à les enrichir. Pour ce qui est du sport, SFR a acquis les droits de la Ligue des champions et de la Ligue Europa, en payant 370 millions d’euros pour pouvoir diffuser sur sa chaîne SFR Sport les matchs des grandes équipes européennes de football, au détriment de ses concurrents, Canal + et BeIN. Cela suppose de gagner 400 000 nouveaux clients pour couvrir les frais engendrés par ces droits audiovisuels, admet-il.

Dans le même temps, l’ancien patron d’Alcatel-Lucent (où son bonus départ, en 2015, avait suscité une vive polémique) confirme son intention de permettre à SFR de « passer à la vitesse supérieure » dans le cinéma et les séries télévisées via une nouvelle chaîne, SFR Studio à partir de laquelle les clients de l’opérateur pourront accéder à 400 films et séries par an.

Ces développements et investissements sur de nouveaux marchés supposent des financements importants alors que l’endettement du groupe reste élevé, autour de 50 milliards d’euros malgré des refinancements réguliers, le dernier en date, de 3,4 milliards d’euros ayant été effectué en mars dernier.  « Notre niveau d’endettement reste conforme à ce que nous sommes », assurent les dirigeants de SFR, précisant qu’il est proche de celui de leurs concurrents notamment américains. De plus, ajoutent-ils, il est organisé « en silos » de façon à cloisonner les activités et les risques éventuels qui pourraient survenir pour chacune d’entre elles.

Interrogé sur l’intention prêtée à Altice de créer une marque unique pour l’ensemble des filiales et activités du groupe, Michel Paulin n’a pas exclu cette hypothèse, ajoutant « qu’il faudra la conduire avec beaucoup de délicatesse de façon à ne pas perturber les clientèles ». Quelques jours plus tard, Patrick Drahi, le fondateur du groupe, annonçait le 23 mai à New York que, d’ici à l’été 2018, la marque unique Altice remplacerait toutes les marques actuelles du groupe à l’échelon mondial y compris SFR pour la France. A l’exception de l’activité médias en France (BFM, RMC, Libération, L’Express, i24 News…), quelques marques au Portugal et Next TV en Israël. Cette décision vise à offrir une meilleure visibilité internationale au groupe et à ses quelque 50 000 salariés dans le monde, à l’approche de l’introduction à Wall Street de ses activités aux Etats-Unis, lesquelles pourraient contribuer, à terme, jusqu’à la moitié des revenus d’Altice dans sa nouvelle configuration.

S.M.

Retrouvez en cliquant ici les précédents petits-déjeuners.

Philippe Roy-Contancin nous a brutalement quittés, mercredi 19 avril. Il avait 61 ans.

Philippe Roy-Contancin nous a brutalement quittés, mercredi 19 avril. Il avait 61 ans.
Ses confrères, dans les différentes rédactions de RFI, RMC, RTL, où il a passé 15 ans, et dernièrement franceinfo:, se souviendront longtemps de « Royco », grand et longiligne reporter, aussi civil qu’iconoclaste et impertinent dans ses questionnements.
Les chefs d’entreprises, comme les partenaires sociaux, appréciaient et redoutaient ses interrogations sans détours ni flagornerie.
Philippe était respecté comme un excellent spécialiste des questions énergétiques et des relations sociales, mais aussi pour sa pratique, sans ego, du métier et l’attention qu’il portait aux interrogations de l’auditeur.

Sa dernière chronique  «  C’est mon argent » a été diffusée lundi 17 avril sur franceinfo:
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/c-est-mon-argent/
Christian Menanteau
Editorialiste économique, RTL