Archives de l’auteur : AJEF

« La fin du travail salarié est-elle pour bientôt ? », avec Monique Dagnaud, sociologue au CNRS, et Philippe Askenazy, directeur de recherche CNRS-Ecole d’Economie de Paris, mercredi 13 avril à 20H00

Arrivés au terme de ce cycle de conférences consacré à l’emploi et au travail, que constatons-nous ?

Sous l’effet de la mondialisation et des nouvelles technologies, le marché du travail devient de plus en plus bipolaire, avec d’un côté des compétences très recherchées et fort bien rémunérées et de l’autre de grandes difficultés d’insertion pour les moins qualifiés. Une croissance plus dynamique permettrait certes de réduire le chômage, elle ne permettrait pas de résoudre à elle seule tous les problèmes d’adaptation aux évolutions en cours. Le débat autour de la réforme du Code du travail est la démonstration la plus évidente de la difficulté à faire face à ces évolutions. Dans ce contexte de grand incertitude, on voit ressurgir l’idée de la fin du salariat face à la montée de nouvelles formes de travail comme l’auto-entreprenariat.

L’économiste Philippe Askenazy nous dira si cette tendance maintes fois annoncée dans le passé se confirme effectivement. La sociologue Monique Dagnaud nous expliquera comment les jeunes générations voient leur avenir professionnel… et les jeunes sont invités à venir participer à la discussion et nous dire si les discours des économistes et des sociologues reflètent bien la réalité qu’ils vivent.

Pour respecter les consignes de sécurité, une inscription préalable (amphis.ajef@gmail.com) est nécessaire. Une pièce d’identité pourra être demandée à l’entrée du lycée.

Entrée libre dans la mesure des places disponibles.

Lycée Louis-le-Grand, 123 rue Saint-Jacques 75005 Paris

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« Quelles priorités économiques et financières pour l’après-Obama ? » Les réponses de J. Smallhoover, président des Democrats Abroad France, et J. Gillespie, président des Republicans Overseas France, mercredi 23 mars

  • Les Démocrates veulent s’attaquer aux inégalités et à la fraude fiscale
  • Les Républicains prônent la simplification de l’édifice économique

Alors que se poursuivent les élections – très disputées – des primaires des partis Démocrate et Républicain destinées à désigner le candidat de chaque parti aux conventions de l’été, en vue de la présidentielle de novembre, les représentants en France des deux formations politiques sont venus exposer les priorités économiques et financières de chaque camp.

Pour Joseph Smallhoover, représentant des Démocrates en France, il existe un point commun sur le plan économique et social entre Hillary Clinton et Bernie Sanders, à savoir la nécessité d’aider la classe moyenne américaine à retrouver un pouvoir d’achat qu’elle a perdu petit à petit. D’où la promesse d’un salaire minimum à 12 dollars de l’heure pour Clinton et à 15 dollars, pour Sanders. Tous deux préconisent des baisses d’impôts pour les classes moyennes et un relèvement des barèmes pour les plus riches, Sanders étant plus offensif sur ce point, de même que sur les hauts salaires alors que Hillary Clinton apparaît plus en retrait, tout en promettant des nouvelles règles pour les plus-values boursières.

Tous deux veulent aussi limiter les dépenses liées à l’enseignement supérieur, qui peuvent atteindre 60 000 dollars par an pour les universités les plus prestigieuses, Bernie Sanders allant jusqu’à envisager la gratuité dans certains cas, ce qui lui a valu les suffrages d’une bonne partie de la jeunesse américaine, souligne Joseph Smallhoover. Ils se rejoignent également sur la volonté de régulariser les quelque 11 millions de sans-papiers présents dans le pays. Ils s’opposent en revanche sur le Partenariat Transatlantique sur le Commerce et l’Investissement. Hillary Clinton voudrait le voir aboutir alors que Bernie Sanders préconise de rompre les négociations des deux cotés de l’Atlantique, voire de remettre en question l’ALENA signé en 1994 avec le Mexique et le Canada.

Pour James Gillespie, président des Républicains en France, parler au nom du Grand Old Party est une tâche difficile compte tenu du nombre plus important de candidats à l’investiture et du rôle majeur que joue Donald Trump. De ce fait, explique-t-il, il ne faut pas espérer avoir un programme unifié du parti républicain avant le mois de juillet. Même si le businessman Donald Trump affiche des positions plus tranchées que ses concurrents dans bien des domaines, tous se rejoignent sur un socle commun fait de simplifications destinées à améliorer la situation de la classe moyenne américaine et d’un retour au principe de défense des intérêts des Etats-Unis sur la scène internationale, diplomatique et économique.

L’effort de simplification vaut dans tous les domaines susceptibles d’encourager le développement économique du pays, à commencer par la fiscalité. Certes, le candidat conservateur Ted Cruz prône une « flat tax », à savoir l’impôt unique. Mais le parti « ne cherche plus tant à réduire l’impôt » comme l’avait fait Ronald Reagan en 1970 que de simplifier un système devenu si complexe que « seuls les riches peuvent en profiter ». Au plan des traitées et des échanges internationaux, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a finalement été victime de son succès, estime James Gillespie qui a travaillé sur les négociations de Doha. Après avoir négocié sur les sujets « les plus simples » -une réduction des droits de douane- il a fallu aborder des thèmes plus compliqués et sujets à plus de polémiques comme des normes touchant à des problèmes de santé. Il reste, estime James Gillespie qu’une grande partie des Américains se sent frustrée. Pour ne pas avoir ressenti, notamment en terme d’emplois, les effets des accords de libre-échange, les Américains demandent à ce que certains aspects en soient revus, sans remettre en cause le principe de libre circulation des biens.

Un point de divergence profond entre les deux partis réside dans l’accord de Paris sur le climat, la COP 21, sur lequel les Démocrates continuent à défendre la position prise par le président Obama, à savoir un accord global sur les engagements pris, alors que les Républicains demeurent hostiles à nombre de ses conséquences, à commencer par le recours aux énergies renouvelables et aux subventions publiques qu’il implique.

Sur tous ces sujets, beaucoup dépendra des résultats de la Convention de l’été. Pour les Républicains notamment, qui, pour la première fois depuis 1976, pourraient ne pas permettre à Donald Trump, d’obtenir la majorité absolue de 56% des délégués exigée dès le premier tour. Dans ce cas de « convention négociée », les délégués deviennent libres de voter pour qui ils veulent, y compris pour un candidat n’ayant pas concouru lors des primaires. Beaucoup dépendra, surtout, du résultat de la présidentielle de novembre mais au moins autant de la coloration politique de la majorité issue des élections au Sénat et à la Chambre des représentants qui interviendront, pour partie, lors du même scrutin et également lors du « mid term » ou mi-mandat, après les deux premières années du futur ou de la future président(e).

S.M.

URGENT : En raison d’un problème d’agenda, l’ancienne conseillère économique de l’Elysée qui va rejoindre le groupe AXA comme chef économiste, Laurence Boone, est contrainte de reporter le petit-déjeuner débat prévu le vendredi 11 mars

Nous en sommes désolés, mais, en raison d’un problème d’agenda de dernière minute, l’ancienne conseillère économique et sherpa de l’Elysée qui va rejoindre le groupe AXA comme chef économiste, Laurence Boone, est contrainte de reporter le petit déjeuner débat prévu le vendredi 11 mars à 8h30 au Procope.

Bien sur, nous vous préviendrons dès que possible d’une nouvelle date.

Le bureau de l’Ajef

« Fiscalité, emploi, bien être : les défis de l’égalité hommes-femmes », avec Monika Queisser, chef de division des politiques sociales, et Pascal Saint-Amans, directeur du Centre de politique et d’administration fiscales, lundi 7 mars

A l’occasion de la Journée de la Femme 2016, l’atelier Ajef/OCDE était consacré aux derniers travaux de l’Organisation sur la parité. Les experts de l’OCDE ont décrypté, dans un premier temps, la façon dont les systèmes fiscaux affectent différemment les hommes et les femmes, et, dans un second temps, analysé les mesures -dont le congé parental- permettant d’améliorer l’emploi et les sources de revenus pour les femmes, de lutter contre le « plafond de verre » et de permettre aux hommes de trouver un meilleur équilibre personnel et professionnel.

Pour ceux qui ont assisté à l’atelier du 7 mars, comme pour ceux qui n’ont pas pu s’y rendre, les liens avec les dossiers joints peuvent être utiles :

Retrouvez tous les Ateliers de l’OCDE ici.

Décryptage du rapport Terrasse sur l’économie collaborative, par les spécialistes du cabinet d’avocats d’affaires Jeantet

Cette rencontre, réservée aux adhérents de l’Ajef, a permis de mieux comprendre les enjeux réglementaires, sociaux et fiscaux de l’économie collaborative, au regard des propositions contenues dans le rapport que le député Pascal Terrasse (Parti socialiste, Ardèche) a remis le 8 février au Premier ministre, Manuel Valls, à l’issue de la mission que celui-ci lui avait confiée en octobre 2015.

Le rapport a été décrypté par les spécialistes du cabinet d’avocats d’affaires Jeantet :

  • Philippe Portier (associé, membre du conseil de gérance)
  • Patrick Thiébart (associé, département Social)
  • Jean-Guillaume Follorou (associé, département Fiscal)
  • Frédéric Sardain (associé, département Numérique)

Retrouvez la synthèse de la conférence ici.

 

« Le choc des nouvelles technologies et de la robotisation : quels emplois seront créés demain et lesquels vont disparaître ? », mercredi 16 mars, à 20H00

Pour respecter les consignes de sécurité, une inscription préalable (amphis.ajef@gmail.com) est nécessaire. Une pièce d’identité pourra être demandée à l’entrée du lycée.

Entrée libre dans la mesure des places disponibles.

Lycée Louis-le-Grand, 123 rue Saint-Jacques 75005 Paris

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Retrouvez tous les Amphis de l’Ajef ici.

Mouvements et nominations de janvier 2016

Amélie Herenstein a été nommée chef du bureau d’Islamabad (Pakistan) de l’AFP.

Anne-Cécile Juillet est désormais reporter au Télégramme.

Jules Darmanin est désormais social media éditeur au Figaro.

Sophie de Tarlé a été nommé rédactrice en chef du Figaro Etudiant. Elle remplace Aude Sérès, qui devient rédactrice en chef web du Figaro Economie.

Renouvellement du bureau de l’Association des journalistes de l’information sociale

Le bureau de l’Ajis est désormais composé de :

  • Présidente : Florence Mehrez, rédactrice en chef adjointe d’actuEL-RH
  • Vice-président : Guillaume Guichard, journaliste au Figaro
  • Secrétaire générale : Bénédicte Foucher, rédactrice en chef adjointe à l’AEF
  • Secrétaire générale adjointe : Fanny Roux, journaliste à Contexte
  • Trésorière : Marion Esquerré, journaliste pigiste
  • Trésorière adjointe : Sabine Izard, journaliste à Semaine Sociale Lamy

Le mandat du bureau est d’une année. Les activités de l’Ajis sont organisées par un comité directeur de 15 membres.

« Economie, l’expo jeu », du 6 février au 5 juin à Bordeaux

À découvrir :

  • un parcours d’exposition connecté et des visités guidées par un médiateur
  • trois ateliers : « Troc la monnaie » ;  » Raconte-moi l’économie » (atelier pour les classes élémentaires) ; et une nouvelle version du « Jeu de marché du mouton », sur tablettes tactiles
  • un cycle de six conférences-débats sur des sujets au cœur de l’actualité économique : croissance, euro, politique monétaire, climat, etc.
  • un « Festival de l’économie », du 5 au 7 février, avec conférences, spectacles et animations

Cette exposition de la Cité des sciences et de l’industrie, co-produite par la Banque de France, est présentée à Cap Sciences, centre de culture scientifique, technique et industrielle à Bordeaux (quai de Bacalan).

Plus d’informations ici.