Estelle Brachlianoff, directrice générale de Veolia était l’invitée des petits-déjeuners de l’AJEF
Publié le 1 mai 2025« 75% des Américains sont préoccupés par la présence de PFAS (polluants éternels) dans l’eau qui coule de leur robinet. Et ça, ça transcende les couleurs politiques » – Estelle Brachlianoff

En janvier 2022 se concluait un des plus gros mariages de l’histoire du capitalisme français. Le spécialiste de l’eau et des déchets Veolia rachetait une partie des activités de son concurrent tricolore Suez pour 13 milliards d’euros, créant un géant mondial de plus de 200 000 salariés. Estelle Brachlianoff est devenue DG à cette occasion.
Trois ans après l’OPA, le bilan est positif. La croissance du chiffre d’affaires s’accélère, les synergies sont au rendez-vous. Mais le « champion de la transition écologique », qui tire sa croissance de l’international, doit composer avec la nouvelle géopolitique.
Les incertitudes que fait peser la menace Trump sur la mondialisation vont-elles nuire à ses perspectives de croissance ? Comment compte-t-il se diversifier au-delà de l’eau et des déchets ? La DG de Veolia a répondu « ON THE RECORD » aux questions des journalistes membres de l’Ajef.
La directrice générale de Veolia a notamment abordé la question des normes européennes avec l’idée que « La régulation n’est pas mauvaise en soi: elle sert à protéger les gens. Le problème, c’est qu’en Europe, il faut 4 ans pour obtenir l’autorisation de poser des panneaux photovoltaïques sur une décharge fermée. Tout est fait de manière séquentielle, une autorisation après l’autre. A normes égales, on peut faire beaucoup mieux, accélérer les procédures »